Pleins feux à Téti-Blédoumé: quinzaine culturelle, ''Siégouékou 2008'': 2007-06-03

Sunday, June 3, 2007

La culture du riz, une activité essentielle pour les femmes de Siégouékou

La machette, outil rudimentaire de travail à Siégouékou

Le riz se mange aussi bien

Editorial:

L’AJS est entrée dans le ‘‘Gbakayro’’ (la forêt sacrée du village), la Quinzaine culturelle 2008 prend réellement corps!

Il ya bientôt un an que la jeunesse Téti Blédou de la diaspora regroupée dans l’AJS (Association des jeunes de Siégouékou) a lancé l’idée d’une quinzaine culturelle qui doit se tenir pendant les vacances d’été 2008.

S’il est vrai que l’idée de la Quinzaine Culturelle 2008 a été arrosée d’eau, germé et entretenu à travers le blog de l’AJS, il n’est pas moins vrai que c’est maintenant que les dirigeants de l’AJS se mettent réellement au travail; autrement dit, c’est maintenant que les choses sérieuses commencent.

Disons tout net que les Téti Blédoua de la diaspora, ces derniers temps ont mis les bouchées doubles en entrant constamment dans le ‘‘Gbakayro’’(entendez par là les capitales européennes) lieu de méditation, de concentration et de prise de décisions des ‘‘initiés’’ pour se donner les moyens de la politique qu’ils veulent mener pour le développement de leur village.

C’est pourquoi, au delà des réunions mensuelles qu’ils tiennent à Londres, capitale de l’AJS, les Téti-Blédoua ont tenu un conclave à Paris (Evry) chez la soeur Anne Zahui, le dimanche 8 avril 2007 et une autre réunion aura lieu en Italie dans le mois d’octobre.

De ces entrées incessantes dans le bois sacré, il est sorti un draft ambitieux composé du programme de la quinzaine avec une proposition de la liste des personnalités à inviter, le tout agrémenter par un plan bien défini dans chaque secteur d’activité et son financement.

Tout le programme sera rendu public le moment venu. D’emblée votre serviteur a eu copie du draft à cause de son rôle comme webmaster du blog de Siégouékou. Je vous en donne donc un avant- goût: disons tout net que la direction de l’AJS a fait un travail de fourmi.

C’est pourquoi il faudra que toutes les filles et fils de Téti-Blédoumé adhèrent à ce projet qui replacera notre village pendant quinze jours au centre des flash des média, mais cette fois-ci dans un contexte de développement.

Toutefois, il serait souhaitable que la quinzaine culturelle se situe entre la fin du mois de juillet et le debut du mois d’août pour que toute la diaspora puisse y participer avec les familles sans que cela n’empiète sur les rentrées des classes des enfants des différents pays.Le blog de ce mois présentera le procès verbal de la conclave de Paris et fera une présentation en images des enfants de Téti-Blédoumé dans la diaspora.

La rédaction prochaine fera une grande lucarne sur ‘‘Gbakayro’’ la forêt sacrée du village que les fils et filles du villages sont progressivement entrain de reléguer au rang de vestiges de l’histoire de Siégouékou à cause des religions étrangères.

Peut-être devront-on insérer une cérémonie de salutation de gbakayro dans le programme de la quinzaine culturelle 2008? Cela démontrera que Siégouékou est un tout, et n’est rien sans sa forêt sacrée qui constitue sa mémoire culturelle par excellence.

Ayaho klekle, Wattô kêhi ooo !!! Blay-Azu na lêtêweli

Le Kokonogbo, l'hymne du village

Kokonogbo est le cri de ralliement du village qui est plus symbolique que réel et qui rappelle les moments de gloire des Siégouéa. C'est l’allégorie d’un guerrier qui se veut courageux et qui, au lieu de se reposer après un bon dîner s’aventure à défier les guerriers de Siégouékou. Il en payera les frais. L’allégorie est dite à la troisième personne et donc le contenu est impersonnel. Il s’explique littéralement comme suit: Kokonogbo, l’enfant qui est rassasié se repose. Qu’es-tu venu faire ici? Ta mère ne t-a-t-elle pas donné de conseils? En d’autres termes: Tu aurais du prendre ton repos après ton repas du soir... Tu as voulu outre-passer les conseils de ta mère pour défier Siégouékou Et voilà ce qui t’es arrivé!! Toute l'allégorie en Bété de Gbadi:
-Kokonogbo
-You kêlo doukouhôpè
-Yéyi Bléwa youkouhô
-Ennon niéyi Blouêléééé !!!!!!

Courte histoire de Siégouékou

Siégouékou est une grosse bourgade située dans la forêt tropicale en Côte d’Ivoire. Le village est situé à 25 Km de Gagnoa (chef lieu de la région du Fromager) et à 5 Km au sud de la Commune de Ouraghio. Le village fait frontière au sud avec le village de Broudoumé.

Siégouékou est né du regroupement de 2 grandes tribus au début des années 1970. Bibiépa et Siôkozo vivaient chacun dans son petit coin quand, pour des raisons pratiques de développement les deux tribus décidèrent de fusionner.

Bibiépa regroupe 3 grandes familles: Zadiépa, Bibiépa et Kôléblé (Gouêpa).
Siôkozo regroupe les familles Gogohouripa et Gonhoumpa.

Siégouékou—en bété du canton Gbadi—signifie le village des Intrépides. Siégouéha (les habitants du villages) signifie les Intrépides. Le nom prend source dans les guerres de tribus de jadis, où les guerriers du villages s’illustraient par leur hargne aux combats dans les conquêtes des terres.

Les guerres de tribu ayant fait long feu, L’intrépidité du village aux combats se fait aujourd’hui sur les terrains de foot. Et dans ce domaine précis, l’histoire du village repose sur les grands noms tels Yrigalet Pélé, Koudou-Taxi (dernière photo au centre), Gnaly Réné, Sibailly Djakité et j’en passe...
Mais la nouvelle génération des joueurs qui ont inscrit le nom du village dans la mémoire collective de toute la contrée de la région de Ouragahio et qui ont écrit le nom de Siégouékou avec des lettres d’or dans toute la Côte d’Ivoire restent incontestablement Bodoua Marcel et Obou Pathé gardiens de buts parmi les grand gardiens de buts de la Côte d’Ivoire.

Je ne citerai pas les Kplô Marinho, Kouyo Djawa dit ‘‘Jah People’’, les Nazô petit-Soro, Ouraga Yoko etc...dont les seuls noms font trembler les adversaires des tournois intervillages.

Les principales activités des populations féminines de Siégouékou restent la culture du riz, de la banane plantain à Tchêbêkou, du manioc pour les cultures vivrières.

Les hommes quant à eux, après le défrichage des champs pour la culture du riz, consacrent leurs temps à leur champs de cacao et de café qui constituent les principales sources de revenu.

L’hymne du village s’appelle ‘‘Kokonogbo’’(voir plus bas) et son symbôle est la panthère (gbi). Kokonogbo est plein de symbôle et se dit sous l’arbre à palabres au cours des interminables réunions où les Kônon Gbouklou, Gahiê Jean(photo des chefs traditionnels, 3 ème à partir de la gauche), les Dali Kéklé (voir), les Blé Robert et autres Abihi gbahi laissent éclater leur sagesse à travers les proverbes.

Qui sommes-nous?

L'AJS-londres et l'UJS Union des Jeunes de Siégouékou, dirigée par Doukrou M. Didi, travaillent en étroite collaboration avec la MUDESI (Mutuelle pour le développement de Siégouékou) dirigée par M. Aimé Liépo. L'AJS-Londres est dirigée par Monsieur Kapo Dagrou.

Ce blog se veut un forum d'échanges d'idées entre les enfants de Siégouékou sur comment réussir la Quinzaine Culturelle, ''Siégouékou 2008'' qui se tiendra à en Côte d'Ivoire en Août 2008.
Pour tout renseignement contacter:
Roberto Kapo Dagrou au:
dagroukapo@hotmail.com
ou le webmestre
Blay-Azu Dali
e-mail: blayazou@gmail.com

Pleins feux à Téti-Blédoumé: quinzaine culturelle, ''Siégouékou 2008''

Sunday, June 3, 2007

Thème du mois: la culture du riz, une place de choix dans la vie des populations de Siègouékou

Siégouékou chez l'ambassadeur des USA

Editorial:

Coin du bonheur

Coin du bonheur 2

Le Kokonogbo, l'hymne du village

Courte histoire de Siégouékou

L'école, le mot est lâché! Restaurer l'école du village...

Dur labeur des femmes de Siégouékou, le travail du manioc.

Réjouissance à Siégouékou

Siégouékou

La Mutuelle pour le Développement de Siégouékou

Tchéyrê, la source du village au 21ème siècle... Le village a besoin d'eau potable

Les populations actives du village vont sur des Km à pieds pour joindre leurs champs au village

Les femmes et le dur labeur du riz, d'où la nécessité de la machine à décortiquer

Riche de sa forêt dense

Siégouékou

Qui sommes-nous?

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